Critère de l'action - Bilingue Français / Arabe (Mizan Al-A'mal)
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Présentation de l'Editeur
Présentation de l'Auteur
Abou Hamid AL-GHAZÂLÎ (1058-1111) né en Iran (en 450 après l’Hégire), connu en Occident sous le nom d'AL-GHAZÂLÎ, est un religieux emblématique dans la culture musulmane. D'origine persane AL-GHAZÂLÎ eut une formation philosophique très poussée. Pour pratiquer l’Islam et appliquer les préceptes de la Sounna au quotidien, vous puiserez dans l'œuvre d’Abû Hâmid AL-GHAZÂLÎ qui traite des bonnes pratiques, attitudes et comportements, des conseils pertinents voire indispensables à la compréhension de la Foi
Parmi les œuvres d’al-Ghazālī, Mīzān al-‘amal (Critère de l’action) occupe une place particulière a sein de la pensée et de la philosophie de ce grand savant théologien. Cette œuvre maîtresse fut largement étudiée par ses confrères européens, l’influence d’al-Ghazālī ne s’est pas limitée au monde islamique mais eut un profond impact sur la pensée européenne chrétienne du Moyen-Age ainsi qu'au début de l’époque "moderne",elle influenca Dante, Saint Thomas d’Aquin ou Pascal.Sa pensée demeure encore intacte aujourd’hui. "Critère de l’action" est remarquable par l’exposé de la notion de « Félicité » qui ne peut être atteinte que par la « connaissance » et l’« action ». Il s’agit de réformer l’être humain,de le purifier par l’éducation de l’esprit et du corps.En termes plus actuel, il s’agirait de psychologie, de morale, d’éthique, d’éducation et d’apprentissage. Al-Ghazālī excelle dans ses démonstrations, appuyées d’exemples et développe des principes universels que l’on peut encore de nos jours appliquer pour s’améliorer tant sur le plan spirituel que profane. Cet ouvrage est pour la première fois publié en édition bilingue français-arabe, permettant aux lecteurs arabisants ou arabophones d’avoir en parallèle le texte originel . L’auteur : Aboū Hāmid Ibn Mohammad Al-Ghazālī, un grand savant musulman, est né en 450 H. (1058 J.C.) dans la ville de Toūs (Khorassan, actuellement une région du Nord de l’Iran). Il apprit les sciences religieuses (ousoūl ad-dīn), il étudia le fiqh (jurisprudence islamique), le tafsīr (exégèse du Coran) et les hadīth (faits et gestes du Prophète), le ‘ilm al-kalām (dialectique) et la logique. Al-Ghazālī se rendit en Iraq où le souverain Nizām al-Moulk, avait entendu parler du jeune savant qu'il le nomma en 484 H professeur dans la madrasa an-Nizāmiyya à Bagdad, l’un des centres du savoir et de l'enseignement très réputés à l’époque. Durant les quatre années où il occupa ce poste, il publia un certain nombre d’ouvrages sur le fiqh qu’il enseignait, la logique et le kalām, les plus importants étant le Moustazhirī et Al-iqtisād fī al-i‘tiqād (Le juste milieu dans la croyance), deux livres de jurisprudence à caractère politique. Pendant cette période il prit part aux différents affrontements politiques et intellectuels majeurs qui secouaient alors le monde islamique . Il étudia la philosophie grecque afin de mieux la réfuter. Il considérait que celle çi était conforme aux principes de l’Islam, et dans l’erreur lorsqu’elle était en contradiction avec ses principes. Vers 488 H./1095 J.C., al-Ghazālī, alors âgé de trente-huit ans, traversa une crise spirituelle intense et se dirigea vers le soufisme. Á l’occasion d’un pèlerinage à la Mecque il quitta Baghdad, renonçant alors à sa carrière et à sa fortune. Il mena une vie solitaire entre Damas et La Mecque pendant deux ans. C’est à cette époque qu’il commença à écrire son œuvre majeure, Ihyā’ ‘ouloūm ad-Dīn (Revivification des sciences de la religion). Il séjourna quelques mois à Jérusalem et subi les croisades, puis s’installa quelques temps à Alexandrie en acceptant de reprendre un poste d’enseignant. En 490 H./ 1097 J.C., il regagna Baghdad où il reprit son poste, puis se rendit à Toūs, sa ville natale, où il acheva son Ihyā’ ‘ouloūm ad-Dīn, et produisit d’autres ouvrages d’inspirations mystiques². En 498 H./ 1104 J.C., al-Ghazālī reprit ses fonctions à la madrasa an-Nizāmiyya de Naychāboūr à la demande de Fakhr al-Moulk, fils de Nizām al-Moulk. En 503 H., de retor à Toūs il consacra le reste de sa vie à la prière, à l’adoration de Dieu, et à l’enseignement. C’est à cette époque qu’il écrivit Minhāj al-‘ābidīn ilā janna rabb al-‘ālamīn (La voie de la dévotion) qui semble être une description de sa vie et de celle de ses élèves : renoncement au monde d’ici-bas, solitude et éducation de l’âme. Il vécut jusqu’à l’âge de 53 ans et fut rappelé par son Seigneur en 505 H./1111 J.C. Al-Ghazālī fut un grand savant théologien qui connut à la fois les milieux du pouvoir et la solitude de la vie retirée. Ce grand intellectuel suivit une évolution spirituelle poussée sans s’écarter pour autant de la pure orthodoxie sunnite et sans tomber non plus dans les dérives du soufisme.
Hauteur | 23.6 |
Largeur | 15.5 |
Poids | 0.97 |
Année | 2016 |
Page | 560 |
Auteur | Abû Hâmid AL-GHAZÂLÎ |
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